Dans la Grande Campagne Pendragon, les joueurs incarnent des Chevaliers du Royaume de Logres, plus Précisément du Comté de Salibury. Ils sont donc les Vassaux du Comte Roderick de Salisbury qui est donc par réciprocité leur Seigneur Lige. Le Comte étant lui-même le Vassal, d’Uther Pendragon. En ce temps de violences et de dangers, la Chevalerie est avant tout un ordre guerrier. Les romances, le fin amor et les Tournois type Joute ne sont pas encore à l’ordre du jour. Le Quotidien d’un chevalier est de Servir et Conseiller son Seigneur Lige, de Chasser, Profitez des Banquets, Remplir des Quêtes et Surtout faire la Guerre.  Les Habitants natifs de L’ile sont de Culture Cymric ou Kymrique et les Pictes aux Nord. Les Saxons sont plus la grande menace et l’ennemi héréditaire des Cymric. Parfois, les Irlandais et Pictes effectuent aussi des Raides…

Dans Pendragon, seule la Gloire comte pour Chevalier Joueur, les richesses et encore plus l’xps sont des notions bien moindres.

HOSPITALITÉ : Cette loi tacite mérite une attention particulière. Parmi les différentes cultures de la Grande-Bretagne, il y a un point sur lequel tous s’accordent : les règles de l’hospitalité. L’hôte ne peut jamais agir contre son visiteur et doit le traiter comme un invité de marque. Le visiteur, quant à lui, doit être courtois et ne pas insulter son hôte. La maison d’une personne est considérée comme sacro-sainte, protégée par des puissances supérieure. Il en va ainsi que l’on vive dans la humble masure au plus puissante place forte. Ce caractère sacré ne signifie pas que les puissances interviennent pour protéger le lieu en cas d’attaque mais signifie cependant que le contrevenant n’est plus jamais en considéré comme étant de  confiance dans la maison de qui que ce soit, et qu’un mauvais sort s’acharne sur ses pas à partir de ce moment-là.
Il n’est jamais obligatoire d’inviter quelqu’un à entrer chez soit, mais si c’est le cas, les deux personnes doivent obéir à certaines règles de respect et de sécurité. Une fois à l’intérieur, la paix doit régner entre eux, même s’ils découvrent plus tard qu’ils sont des ennemis mortels. Ils peuvent sortir et se battre, ou l’un d’entre eux peut partir et revenir avec des intentions hostiles. Mais à l’intérieur, les différentes parties doivent être pacifiques, et le visiteur doit même aider le propriétaire du lieu à le défendre s’il est attaqué. Les superstitions communes à tous prédisent que si une personne abuse de cette règle, quelque chose de terrible lui arrivera au moment le plus inopportun…

FAMILLE : Le monde est dangereux et il est facile de ne pas faire confiance aux autres. La loyauté et l’affection d’une personne envers sa famille sont considérées comme inhérentes à la nature. Il est impensable que quelqu’un se retourne contre sa famille. Un tueur de parents est inhumain, presque démoniaque.
Il faut toujours faire confiance à sa propre famille. Même si un parent agit de manière méprisante envers les autres, il faut toujours lui faire confiance. On ne peut compter que sur sa famille en cas d’urgence, quelle qu’elle soit. Dans cette optique, un individu n’est pas sans défense face au monde, mais il peut toujours compter sur l’aide de ses proches.
Parfois, un chevalier doit choisir entre la loyauté envers sa famille et la loyauté envers son seigneur. Il se peut qu’il n’y ait aucun moyen de résoudre ces problèmes sans offenser quelqu’un d’important. Ces dilemmes sont à l’origine de certaines des plus belles ou tragiques histoires…

LOYAUTÉ : La loyauté est reconnue comme la base de toute la société au-delà de la famille. Tous les membres de la société, à l’exception des fous, sont loyaux envers quelqu’un. Pour les guerriers et les soldats (comme votre personnage), la loyauté est particulièrement importante, car elle est le fondement de l’organisation militaire et la base de la survie au combat. La logique et l’intérêt personnel sont tous deux à la base de la loyauté. Personne ne considérerait qu’il est juste ou équitable de commettre des actes hostiles à l’encontre de la personne qui le nourrit, le protège et le réconforte. De plus, la loyauté envers un chef étend l’influence d’une personne au-delà de sa propre famille, lui donnant une place dans le monde.  La loyauté est assurée par des engagements et des serments ritualisés qui établissent la relation entre deux personnes. Comme nous l’avons vu plus haut dans ce chapitre, la loyauté féodale est un accord entre deux parties : un chef et un homme qui le suit.  Ceux qui rompent un serment de loyauté sont mis au ban de la société et ne pourront plus jamais bénéficier de la confiance des honnêtes gens. Comme pour les lois de l’hospitalité et de la parenté, les puissances surnaturelles qui veillent sur l’homme peuvent intervenir pour faire subir aux briseurs de serment une fin terrible. 

L’HONNEUR : L’honneur est la dernière et la moins importante des quatre lois universelles de la société. Il est exigé des chevaliers, mais pas de tout le monde. L’honneur est l’une des choses qui distinguent un chevalier de tous les autres. Les ecclésiastiques n’ont pas besoin d’honneur, car ils sont censés faire passer les intérêts de Dieu et de l’Église avant les leurs. Les roturiers n’ont pas besoin d’honneur, car ils ont suffisamment de difficultés à rester en vie. Les femmes n’ont pas besoin d’honneur parce qu’elles sont « simplement des femmes », bien que les femmes qui ont de l’honneur soient estimées plus que les autres. 

Les chevaliers, en revanche, doivent avoir de l’honneur parce qu’ils ont accepté de prêter le serment de chevalerie. Sans honneur, aucun serment ne vaut la peine d’être prêté, car sans lui, la parole jurée est vite rompue. Il est concevable qu’un chevalier puisse tricher et être de connivence tout en conservant son sens de l’honneur, tant que le serment de chevalerie n’est pas violé. 

L’honneur comprend le code personnel d’intégrité, de fierté et de dignité de votre personnage, qui est suffisamment important pour être soutenu par la force des armes. Au-delà de ces mots, cependant, la définition devient plus difficile. La difficulté provient de l’utilisation de l’adjectif critique « personnel ». Tous les chevaliers sont d’accord pour dire que cela inclut certaines choses, comme le fait de tuer une femme, par exemple.

Cependant, le concept d’une définition personnelle de l’honneur est important. Il signifie deux choses : Premièrement, certains aspects de l’honneur sont déterminés par l’individu, et non par le consentement social commun. Deuxièmement, le terme « personnel » est utilisé pour séparer l’honneur des autres obligations sociales jurées ou innées, y compris les autres lois non écrites de la société ou toutes autres, qui sont déterminées socialement.

Au commencement, tous les hommes étaient égaux dans un monde parfait de paix et d’harmonie. Mais Adam et Ève ont condamné l’humanité à vivre dans un monde de troubles et de mort. L’envie et la convoitise sont nées, et lorsque les hommes sont devenus violents, alors la force a triomphé du droit. Les gens cruels sont devenus des dirigeants et se sont imposés aux faibles et aux démunis.

Enfin, la chevalerie a été instituée pour empêcher les injustices et défendre les faibles. L’homme le plus fort, courageux et loyal parmi mille (le ex mille electus) était choisi pour devenir chevalier (miles). On lui donnait des armes, une armure, un noble cheval et un écuyer pour le servir. Il était placé au-dessus du peuple pour le protéger de la tyrannie et des bêtes sauvages. En retour, les gens du commun devaient cultiver la terre et soutenir le chevalier.

Comme la vertu se transmet par héritage, chaque chevalier avait pour devoir de former son fils à suivre ses nobles traces, et ainsi l’institution a perduré. Les grands héros bibliques étaient des chevaliers : Judas Maccabeus et le roi David, par exemple. Certains anciens païens étaient également des chevaliers, comme Alexandre et Jules César parmi eux.

PARCOURS

Une séquence formalisée pour l’apprentissage des compétences de la chevalerie fait partie intégrante de la tradition féodale. Sauf dans des conditions très particulières, chaque aspirant à la chevalerie doit suivre ces étapes.

PAGE : Les pages sont de jeunes garçons ou filles âgés de dix à quinze ans qui apprennent les manières de la vie de cour en observant leurs aînés et en accomplissant les tâches qui leur sont assignées. Après avoir servi comme pages, la plupart des filles deviennent demoiselles d’honneur et épouses. Les garçons deviennent écuyers.

ÉCUYER : Les garçons peuvent devenir écuyers à l’âge de quinze ans. Les écuyers sont les serviteurs de leurs chevaliers, apprenant les voies de la chevalerie tout en les servant. Ceux qui ont confiance en eux, qui montrent des signes prometteurs et qui possèdent les bonnes relations peuvent devenir chevaliers. La plupart resteront écuyers.

CHEVALIER : La plupart des aspirants doivent attendre l’âge de 21 ans pour être adoubés, après avoir servi six ans en tant qu’écuyer. Les hommes adoubés plus jeunes sont exceptionnels. Parfois, un jeune héritier doit être rapidement fait chevalier et anobli dès qu’il atteint la majorité, à dix-huit ans ou, plus rarement, à quinze ans.

CHEVALIER SOUDOIER : Les chevaliers sans seigneur constituent la classe la plus basse des chevaliers. Ils sont appelés Soudoier du vieux Français « Sans Solde »  parce qu’ils doivent chercher à subvenir à leurs besoins en travaillant pour de l’argent. Les chevaliers étant des hommes de combat, ils gagnent généralement leur vie en cherchant un emploi de soldat et ne se distinguent de la cavalerie mercenaire ordinaire (sergents) que par le fait qu’ils ont prêté le serment de chevalerie devant un seigneur.

CHEVALIER MAISNIER : Les chevaliers Maisnier ou Bachelier tirent leurs revenus directement de leur seigneur, soit par une contribution directe à leur entretien, soit par des versements en espèces.
Ils vivent dans la maison de leur seigneur, et non sur leurs propres terres. Ils sont ses gardes du corps et son armée permanente, et voyagent partout où leur seigneur les emmène. Leur loyauté est cruciale pour le succès du seigneur, voire pour sa survie, c’est pourquoi ils sont généralement bien traités et reçoivent de grands honneurs.
Un chevalier bachelier peut porter une pennocelle (un petit pernon ) sur sa lance pour se distinguer des chevaliers mercenaires et des roturiers, qui ne portent aucune décoration.

CHEVALIER VASSAL : Les chevaliers qui possèdent leurs propres terres sont des chevaliers vassaux. Ils possèdent leur propre manoir et leurs propres terres, et sont donc des propriétaires fonciers importants capables de s’équiper pour la guerre. Les chevaliers vassaux vivent généralement chez eux, mais ils sont tenus de servir quarante jours par an à la guerre, plus une prolongation habituelle de vingt jours supplémentaires si le seigneur l’exige. Ils doivent également effectuer trois mois de service de garnison dans les châteaux et se présenter à la cour pour donner des conseils chaque fois que le seigneur le demande. Un chevalier vassal peut porter un fanion sur sa lance.

SEIGNEUR CHEVALIER : Les chevaliers sont parfois les seigneurs d’autres chevaliers et sont alors appelés chevaliers suzerains. Les chevaliers seigneurs sont les nobles de haut rang, les seigneurs de la terre. Un « seigneur » désigne tout chevalier qui a pris d’autres chevaliers comme vassaux. Le grade le plus bas des seigneurs est le chevalier banneret. Le plus élevé est le Haut Roi.

CHEVALIER VASSAL : Les chevaliers peuvent obtenir des honneurs spéciaux de leur(s) seigneur(s). Les cadeaux simples sont courants : chevaux, meilleures armures et armes, etc. L’honneur le plus prestigieux est de recevoir un fief – un manoir détenu par le vassal – qui élève un Chevalier maisnier au statut de chevalier vassal.
Les terres reçues par un chevalier vassal peuvent être un don ou un octroi. Un chevalier vassal possède au moins un manoir et ses terres. Cela lui procure suffisamment de revenus pour assurer sa propre nourriture et son propre équipement. Il vit généralement sur ses terres, qui disposent d’un beau Hall  (mais pas extravagante), lorsqu’il ne participe pas à la garnison du château, qu’il n’est pas en service actif pendant l’été ou qu’il ne se rend pas à la cour pour donner des conseils a son Seigneur Lige.

CHEVALIER BANNERET : Le rang le plus bas du Seigneur chevalier, et le plus accessible aux chevaliers joueurs, est celui de banneret. Un chevalier banneret possède plusieurs manoirs et domaines. Il doit avoir au moins trois chevaliers vassaux occupant des terres pour son compte  des terres, mais en a en habituellement de huit à douze. Il dispose également d’un Hall beaucoup plus imposant que celle d’un chevalier vassal, mais généralement pas d’un château ou d’un domaine fortifié.

BARON : Ce titre est utilisé pour toute personne qui détient des terres directement de son roi. Le terme « baron » désigne généralement les grands barons qui possèdent de riches et vastes domaines et qui commandent de grandes armées de chevaliers. Tous les comtes et ducs sont techniquement des barons, mais si un baron possède un autre titre plus prestigieux, il l’utilisera.

BARON DE ROBE : Ce titre est utilisé pour tout Religieux qui détient des terres directement de son roi.

COMTE : « Comte »/ »Earl », est un titre qui implique de régner sur une grande région appelée comté ou earldom. Les Saxons utilisent le terme ealdorman, plus tard abrégé en earl.

DUC : Le titre de « duc » désigne le rang le plus élevé possible, à l’exception de celui de la royauté. Les ducs sont invariablement riches et puissants. Ils détiennent l’équivalent de plusieurs comtés et ont des possessions moindres dans plusieurs royaumes.

ROI : La royauté est le rang le plus élevé de la noblesse. Un roi ne doit normalement aucune vassalité, mais il se sent responsable des idéaux personnels qu’il s’est fixé.

PENNATH : Le « Pennath » est un titre donné aux propriétaires terriens indépendants dont le statut est similaire mais inférieur à celui d’un roi. Les Pennaths peuvent être appelés « roi » par leurs sujets et leurs contemporains en raison de leur indépendance vis-à-vis de la vassalité…

CHÂTELAIN : Un châtelain est un officier chargé d’un château pour son seigneur ; il est responsable de son entretien et de sa défense. Contrairement à la plupart des autres, cet officier est souvent fourni lors de l’octroi ou d’un don de château.

CHANCELIER :  Le chancelier est à bien des égards le deuxième homme le plus puissant du domaine, le détenteur du sceau royal qui doit marquer tous les documents officiels. En général, seuls les rois ont un chancelier.

MAJORDOME : Un Majordome est responsable de la nourriture de son seigneur, en particulier de l’approvisionnement et du stockage des marchandises. Il est à la tête de nombreux ouvriers, charretiers, serviteurs, etc.

SÉNÉCHAL OU INTENDANT : C’est l’homme chargé de nourrir la cour, en particulier la partie du processus située entre les caves et l’assiette. Il commande tous les cuisiniers, serveurs, etc.

CHAMBELLAN : Cet officier est le gardien de la chambre du Seigneur et de tout ce qui s’y trouve. Les chambres du Seigneur étant la partie la plus protégée d’un château, les objets les plus précieux y sont souvent conservés, comme le trésor. Le chambellan est donc à la fois le principal serviteur du corps du roi, qui commande d’autres serviteurs tels que les tailleurs et les blanchisseuses, et son trésorier.

CONNÉTABLE : Cette personne est responsable de l’ordre et du confort de la cour. Elle s’occupe notamment de loger le roi et de commander les messagers, les gardiens, les musiciens, les sergents, les chasseurs, les sonneurs de cor, etc.

MARÉCHAL : Le maréchal est le commandant des forces de son seigneur en temps de guerre. Il est également responsable de la protection de la maison.

JUSTICIAR : Chargé de veiller à ce que la justice soit rendue dans les tribunaux du Haut Roi, cet officier supervise également les shérifs de son seigneur. Il peut également siéger en tant que juge pour des affaires présentées devant le Haut Roi lui-même.

SHERIFF : Un shire est une division de terre de la taille d’un comté, et le sheriff est la personne chargée de veiller à ce que la justice du roi soit correctement rendue dans les tribunaux qui s’y tiennent. Il (ou son représentant désigné) circule dans le comté et est l’un des deux juges de la cour du comté (l’autre étant le comte local).

 

BRETWALDA : Ce titre est un terme saxon équivalent à Haut Roi. Le titre est obtenu par le guerrier et le roi le plus puissant des Maisons Saxonnes de Bretagne.
DUX BELLORUM : Ce titre romain, qui signifie « chef des batailles », s’applique à un chef de guerre qui commande une armée provenant de toute la Grande-Bretagne, tout en étant indépendant du commandement des rois r locaux. Arthur porte ce titre en son temps.
EMPEREUR : Le roi Arthur est parfois appelé empereur. Cependant, la plupart du temps, il préfère être appelé Haut-Roi ou Pendragon (ou le plus simple et le plus humble « Sir »).
PENDRAGON : Le Pendragon est le « chef des dragons » ou le Seigneur de guerre suprême des guerriers cymriques, celui qui détient le droit de Brandir la bannière au dragon rouge du Bretagne. Arthur porte ce titre presque comme un nom de famille, car il était autrefois porté par son père et son oncle.
PRAETOR : Terme romain désignant les seigneurs qui tirent leur pouvoir de la ville qu’ils gouvernent.
PRINCE : Fils d’un roi, le prince aîné est aussi l’héritier royal. Le titre de prince n’est jamais transmis aux enfants d’un prince, sauf si le père est prince royal et a accédé à la royauté.
PRINCESSE : Filles des rois, les princesses ne transmettent jamais leur titre à leurs enfants, à moins qu’elles n’épousent des rois.
REINE : La reine est l’épouse d’un roi ou l’héritière d’un royaume.
VAVASSEUR : Ce terme vient de « vassal d’un vassal ». Un vavasseur détient donc des terres d’un noble de rang autre qu’un roi. Le titre se retrouve souvent dans les histoires, typiquement celles d’un vieux chevalier retraité qui accueille des étrangers en visite, vivant de sa pension grâce à un don de terre. Vavasseur n’est pas un titre en soi, et un tel homme peut également être un châtelain ou un banneret.

Deux types rivaux de christianisme sont pratiqués en Grande-Bretagne à cette époque :

  • Le Christianisme Britannique est originaire de l’île, établi par des immigrants il y a quatre siècles. Il compte des évêques et des abbés, mais aucun personnage unique ne les gouverne tous. Leurs rois ou nobles locaux nomment ces dirigeants importants, qui à leur tour sont fidèles à leurs seigneurs régionaux.
  • L’Église Romaine fait partie d’une hiérarchie qui reçoit ses ordres de Rome, donc le pape détermine ses évêques. L’Église chrétienne romaine de Logres a un ecclésiastique suprême, l’archevêque de Carlion, un Cymric, nommé Dubricus ; il y a aussi une douzaine d’abbés de grandes maisons.
    Les ecclésiastiques ne sont pas considérés comme nobles à moins qu’ils ne soient également propriétaires terriens, ce qui n’est pas rare. De nombreuses familles nobles ont fait des concessions de terres aux églises ou aux abbayes, qui à leur tour fournissent des chevaliers selon la manière féodale habituelle. 

Les ORGANISATIONS :  

MOINES NOIRS (Benedictines) : Connus sous le nom de moines noirs en raison de la couleur de leurs habits, les moines noirs furent le premier ordre à prêter serment de pauvreté, de chasteté et d’obéissance, les « vœux monastiques ». L’ordre est très ancien, met l’accent sur la vie communautaire et ses bienfaits spirituels, et attire les personnes de la classe supérieure et instruites. Ils ont des monastères dans la plupart des villes, et fournissent souvent les clercs employés par les seigneurs qui ont besoin de leurs compétences en écriture et en mathématiques.

MOINES BLANCS (Cistercians) : L’ordre prête serment de monastique, mais met l’accent sur la solitude, de sorte que les monastères sont généralement situés dans des régions isolées. L’ordre s’oppose aux revenus féodaux, et les détient donc rarement, mais au prix d’obtenir la pire et la plus inutile des terres pour vivre. Ses membres sont le plus souvent des roturiers, tandis que sa direction est naturellement composée de nobles.

MOINES BRUNS : Les moines bruns sont un ordre monastique britannique de l’église indigène, avec de nombreuses abbayes à travers le pays. Ils portent une robe de couleur marron et la tonsure britannique distinctive.
PRÊTRES : Les églises romaines sont dirigées par des prêtres qui ont été formés dans une école Minstere pour apprendre la foi, les croyances, les rites, les pratiques et d’autres facettes du rôle de pasteur auprès de son troupeau de fidèles. Ils portent les vêtements rituels établis de leur fonction, mais n’ont pas de tonsure d’aucune sorte. Ils se tiennent devant leur congrégation pour diriger les rites de communion de la sainte messe.

Une grande partie de la Bretagne est encore païenne. De nombreux agriculteurs de Logres font encore des offrandes aux dieux des champs et du temps, et de nombreux royaumes en dehors de Logres ont même des rois et des nobles qui sacrifient aux anciens dieux. Les rois locaux sont conseillés par des druides  qui sont en contact avec les anciens pouvoirs du pays. Les chefs druidiques sont nommés à leurs postes par les rois locaux. Un réseau druidique existe, mais il n’a pas de hiérarchie dirigeante. Au lieu de cela, les druides reconnaissent le rang des autres par l’exercice de leurs connaissances et de leur pouvoir.
Merlin l’Enchanteur, l’Archidruide, est le chef reconnu de la religion païenne, car personne n’est plus sage ou plus puissant que lui. En effet, son pouvoir éclipse celui de tous les autres druides, qui sont plus des conseillers que des magiciens.
Il existe une autre organisation magique dont les membres ne sont pas des druides, mais qui sont néanmoins des prêtresses et des conseillers. En général, ces femmes dirigent des clans locaux et pratiquent des rites agricoles et de fertilité. Comme les druides, elles ne forment pas une seule organisation, mais se reconnaissent mutuellement par la reconnaissance de leur pouvoir et de leur prestige. La cheffe de ce groupe est Nimue, et son organisation des Dames du Lac est très respectée.

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